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[[Category:Jean Vuillod]]
Situé au numéro 2 de la Rue de l'Hôtel-de-Ville, c'est le siège du pouvoir depuis le XVème siècle. Aujourd'hui, siège du Conseil d'Etat et du Grand Conseil de la République et Canton de Genève.


Situé au numéro 2 de la Rue de l'Hôtel-de-Viltest1testtest, c'est test1testtest siège du pouvoir depuis test1testtest XVème sièctest1testtest. Aujourd'hui, siège du Conseil d'Etat et du Grand Conseil de la République et Canton de Genève.
*1405-1408 : Les syndics de la ville achètent les terrains en vue de construire une maison de ville et prévoient une tour saillante de défense du fronton sud de la ville. Jean Vuillod est chargé de construire la tour.  
 
*1420 : premières mentions de la porte Baudet, probablement du nom de son gardien.  
*1405-1408 : Les syndics de la viltest1testtest achètent test1testtests terrains en vue de construire une maison de viltest1testtest et prévoient une tour saillante de défense du fronton sud de la viltest1testtest. Jean Vuillod est chargé de construire la tour.  
*1442 : la Commune cessa de siéger à la Cathédrale St-Pierre pour prendre possession de la Maison de Ville.  
*1420 : premières mentions de la porte Baudet, probabtest1testtestment du nom de son gardien.  
*1442 : la Commune cessa de siéger à la Cathédratest1testtest St-Pierre pour prendre possession de la Maison de Viltest1testtest.  
*1455 : premières mentions de la Tour Baudet (en construction)
*1455 : premières mentions de la Tour Baudet (en construction)
*1550-1580 : rampe pavée intérieure
*1550-1580 : rampe pavée intérieure
*1600 : élargissement de la maison, déplacement de la Porte Baudet. (traces de l’anc. emplacement et de l’anc. façade en brique percée d’une haute arcade visibtest1testtests à l’entrée du Café Papon)
*1600 : élargissement de la maison, déplacement de la Porte Baudet. (traces de l’anc. emplacement et de l’anc. façade en brique percée d’une haute arcade visibles à l’entrée du Café Papon)
*1617-1630 : Façades nord et ouest, attribuées à Fautest1testtest Petitot, réalisée par Jean Pattac.  
*1617-1630 : Façades nord et ouest, attribuées à Faule Petitot, réalisée par Jean Pattac.  
*1829-1831 : Surélévation des façades nord et ouest d'un étage par Joseph Amoudruz et Gaspard Zurlinden.  
*1829-1831 : Surélévation des façades nord et ouest d'un étage par Joseph Amoudruz et Gaspard Zurlinden.  
Architecture sobre début XVIIe s., avec bandeaux et fenêtres à meneau soulignées de simptest1testtests cartouches. Entrée principatest1testtest, similaire à l’entrée secondaire, flanquée de colonnes toscanes en marbre noir et marquée d’une doubtest1testtest aigtest1testtest impérial. Long banc de roche blanche sur toute la façade, banc de justice. Dans la cour, portique doubtest1testtest à voûtes d’ogives surbaissées soutenant test1testtest corps de façade, associé à l’O à des gatest1testtestries. Achèvement du portique, de l’escalier ajouré E et des façades E et S en 1701-07 par Jean Vennes et Moïse Ducommun. Entre test1testtests dix colonnes toscanes rondes et ovatest1testtests du portique, test1testtests ctest1testtestfs de voûte sculptées répondent à un programme hist. et politique en accord avec test1testtests principes de la République de Genève. On reconnaîtra entre autres test1testtests figures de Jutest1testtests César et Frédéric Barberousse dat. « 1620 » et peut-être sculptées par Petitot lui- même. En 1706, adjonc. des figures de Cicéron et Henri IV par Jean Delor. La porte dorique de la rampe paraît dessinée d’après l’édition des Dix Livres d’architecture de Vitruve de 1550. Son arch., Pernet Desfosses, chargé dès 1554 de trouver une solution pour l’entrée de la Maison de Viltest1testtest, fit inscrire, au-dessus de l’entabtest1testtestment sculpté de triglyphes, rosaces et bucranes, sur test1testtest fronton aux armes de Genève, la devise « POST TENEBRAS LUX » et la date « 1556 ». La rampe, chef-d’œuvre de construction, fut érigée par test1testtests ing. Nicolas et Jean Bogueret, dont test1testtests initiatest1testtests « NB » et « IB » accompagnent l’inscr. « ACHEVE 1578 » sur l’un des piliers du dernier ni- veau. Sur plan carré, eltest1testtest est pavée de petits gatest1testtestts ronds et son noyau central est ajouré d’arcades et couvert en son sommet par une voûte à croisée d’ogives. Eltest1testtest communique avec la partie la plus anc. de l’Hôtel de Viltest1testtest où se trouvent, à l’étage nobtest1testtest, la saltest1testtest des pas-perdus, couverte d’un plafond à caissons du XVe s., et l’entrée de la saltest1testtest du Conseil de la tour Baudet. La partie S de l’Hôtel de Viltest1testtest, reconstr. entre 1701 et 1707 par Jean Vennes et Moïse Ducommun, comprend au rez une succession de salons réaménagés v. 1865 par Jacques-Elysée Goss. L’antichambre (salon btest1testtestu) et la saltest1testtest de la Reine conservent une série de portraits royaux offerts à la Ré- publique : Louis XV, Marie Leczinska, Frédéric Ier, Victor-Amédée III et Anne, reine d’Angtest1testtestterre. Dans la saltest1testtest de l’Alabama furent signés, en 1864, la Convention de Genève sur test1testtest droit humanitaire, prélude à la fondation de la Croix-Rouge (huitest1testtest sur toitest1testtest d’Armand Dumaresq retraçant l’événement) et, en 1872, l’arbitrage de l’Alabama qui régla un contentieux entre test1testtests Etats-Unis et l’Angtest1testtestterre suite à la Guerre de Sécession.  
 
*1901-1902 : Restauration par Gustave Brocher et nombreuses transformations depuis.
Architecture sobre début XVIIe s., avec bandeaux et fenêtres à meneau soulignées de simples cartouches. Entrée principale, similaire à l’entrée secondaire, flanquée de colonnes toscanes en marbre noir et marquée d’une double aigle impérial. Long banc de roche blanche sur toute la façade, banc de justice. Dans la cour, portique double à voûtes d’ogives surbaissées soutenant le corps de façade, associé à l’O à des galeries. Achèvement du portique, de l’escalier ajouré E et des façades E et S en 1701-07 par Jean Vennes et Moïse Ducommun. Entre les dix colonnes toscanes rondes et ovales du portique, les clefs de voûte sculptées répondent à un programme hist. et politique en accord avec les principes de la République de Genève. On reconnaîtra entre autres les figures de Jules César et Frédéric Barberousse dat. « 1620 » et peut-être sculptées par Petitot lui- même. En 1706, adjonc. des figures de Cicéron et Henri IV par Jean Delor. La porte dorique de la rampe paraît dessinée d’après l’édition des Dix Livres d’architecture de Vitruve de 1550. Son arch., Pernet Desfosses, chargé dès 1554 de trouver une solution pour l’entrée de la Maison de Ville, fit inscrire, au-dessus de l’entablement sculpté de triglyphes, rosaces et bucranes, sur le fronton aux armes de Genève, la devise « POST TENEBRAS LUX » et la date « 1556 ». La rampe, chef-d’œuvre de construction, fut érigée par les ing. Nicolas et Jean Bogueret, dont les initiales « NB » et « IB » accompagnent l’inscr. « ACHEVE 1578 » sur l’un des piliers du dernier ni- veau. Sur plan carré, elle est pavée de petits galets ronds et son noyau central est ajouré d’arcades et couvert en son sommet par une voûte à croisée d’ogives. Elle communique avec la partie la plus anc. de l’Hôtel de Ville où se trouvent, à l’étage noble, la salle des pas-perdus, couverte d’un plafond à caissons du XVe s., et l’entrée de la salle du Conseil de la tour Baudet. La partie S de l’Hôtel de Ville, reconstr. entre 1701 et 1707 par Jean Vennes et Moïse Ducommun, comprend au rez une succession de salons réaménagés v. 1865 par Jacques-Elysée Goss. L’antichambre (salon bleu) et la salle de la Reine conservent une série de portraits royaux offerts à la Ré- publique : Louis XV, Marie Leczinska, Frédéric Ier, Victor-Amédée III et Anne, reine d’Angleterre. Dans la salle de l’Alabama furent signés, en 1864, la Convention de Genève sur le droit humanitaire, prélude à la fondation de la Croix-Rouge (huile sur toile d’Armand Dumaresq retraçant l’événement) et, en 1872, l’arbitrage de l’Alabama qui régla un contentieux entre les Etats-Unis et l’Angleterre suite à la Guerre de Sécession.  
*1901-1902 : Restauration par Gustave Brocher et nombreuses transformations depuis.<ref>mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 752</ref><ref>Objet classé du canton de Genève, MS-c2[http://ge.ch/geodata/SIPATRIMOINE/SI-EVI-OPS/EVI/edition/objets/2009-19956.htm]</ref>[[Category:Répertoire des immeubles et objets classés Genève]]
 
===Journée du patrimoine 2010===
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[[Catégorie:Répertoire des immeubles et objets classés Genève]]
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[[Catégorie:1455]]
[[Catégorie:Jean Vuillod]]

Dernière version du 25 février 2019 à 10:57

Hôtel de Ville

Rue de l'Hôtel-de-Ville 2, 1204 Genève

Google maps
rue: Rue de l'Hôtel-de-Ville
secteur : 662101070-Cité
type : Activité
construction : 0
étages[1] : 0, pour 25.16 mètres.
Carte
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Situé au numéro 2 de la Rue de l'Hôtel-de-Ville, c'est le siège du pouvoir depuis le XVème siècle. Aujourd'hui, siège du Conseil d'Etat et du Grand Conseil de la République et Canton de Genève.

  • 1405-1408 : Les syndics de la ville achètent les terrains en vue de construire une maison de ville et prévoient une tour saillante de défense du fronton sud de la ville. Jean Vuillod est chargé de construire la tour.
  • 1420 : premières mentions de la porte Baudet, probablement du nom de son gardien.
  • 1442 : la Commune cessa de siéger à la Cathédrale St-Pierre pour prendre possession de la Maison de Ville.
  • 1455 : premières mentions de la Tour Baudet (en construction)
  • 1550-1580 : rampe pavée intérieure
  • 1600 : élargissement de la maison, déplacement de la Porte Baudet. (traces de l’anc. emplacement et de l’anc. façade en brique percée d’une haute arcade visibles à l’entrée du Café Papon)
  • 1617-1630 : Façades nord et ouest, attribuées à Faule Petitot, réalisée par Jean Pattac.
  • 1829-1831 : Surélévation des façades nord et ouest d'un étage par Joseph Amoudruz et Gaspard Zurlinden.

Architecture sobre début XVIIe s., avec bandeaux et fenêtres à meneau soulignées de simples cartouches. Entrée principale, similaire à l’entrée secondaire, flanquée de colonnes toscanes en marbre noir et marquée d’une double aigle impérial. Long banc de roche blanche sur toute la façade, banc de justice. Dans la cour, portique double à voûtes d’ogives surbaissées soutenant le corps de façade, associé à l’O à des galeries. Achèvement du portique, de l’escalier ajouré E et des façades E et S en 1701-07 par Jean Vennes et Moïse Ducommun. Entre les dix colonnes toscanes rondes et ovales du portique, les clefs de voûte sculptées répondent à un programme hist. et politique en accord avec les principes de la République de Genève. On reconnaîtra entre autres les figures de Jules César et Frédéric Barberousse dat. « 1620 » et peut-être sculptées par Petitot lui- même. En 1706, adjonc. des figures de Cicéron et Henri IV par Jean Delor. La porte dorique de la rampe paraît dessinée d’après l’édition des Dix Livres d’architecture de Vitruve de 1550. Son arch., Pernet Desfosses, chargé dès 1554 de trouver une solution pour l’entrée de la Maison de Ville, fit inscrire, au-dessus de l’entablement sculpté de triglyphes, rosaces et bucranes, sur le fronton aux armes de Genève, la devise « POST TENEBRAS LUX » et la date « 1556 ». La rampe, chef-d’œuvre de construction, fut érigée par les ing. Nicolas et Jean Bogueret, dont les initiales « NB » et « IB » accompagnent l’inscr. « ACHEVE 1578 » sur l’un des piliers du dernier ni- veau. Sur plan carré, elle est pavée de petits galets ronds et son noyau central est ajouré d’arcades et couvert en son sommet par une voûte à croisée d’ogives. Elle communique avec la partie la plus anc. de l’Hôtel de Ville où se trouvent, à l’étage noble, la salle des pas-perdus, couverte d’un plafond à caissons du XVe s., et l’entrée de la salle du Conseil de la tour Baudet. La partie S de l’Hôtel de Ville, reconstr. entre 1701 et 1707 par Jean Vennes et Moïse Ducommun, comprend au rez une succession de salons réaménagés v. 1865 par Jacques-Elysée Goss. L’antichambre (salon bleu) et la salle de la Reine conservent une série de portraits royaux offerts à la Ré- publique : Louis XV, Marie Leczinska, Frédéric Ier, Victor-Amédée III et Anne, reine d’Angleterre. Dans la salle de l’Alabama furent signés, en 1864, la Convention de Genève sur le droit humanitaire, prélude à la fondation de la Croix-Rouge (huile sur toile d’Armand Dumaresq retraçant l’événement) et, en 1872, l’arbitrage de l’Alabama qui régla un contentieux entre les Etats-Unis et l’Angleterre suite à la Guerre de Sécession.

  • 1901-1902 : Restauration par Gustave Brocher et nombreuses transformations depuis.[2][3]

Journée du patrimoine 2010

  1. Données fournies en opendata par le site SITG
  2. mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 752
  3. Objet classé du canton de Genève, MS-c2[1]