« Rue du Village (Vernier) 9 » : différence entre les versions

De geneva wiki
Aller à la navigation Aller à la recherche
← Modification précédente
mAucun résumé des modifications
mAucun résumé des modifications
 
(Une version intermédiaire par le même utilisateur non affichée)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Box-batiment|A=Rue du Village (Vernier) 9, 1214 Vernier|B=[https://www.google.com/maps/place/46.2151960930026,6.08478616590487 Google maps]|C=[[:Category:Voie:Rue du Village (Vernier)|Rue du Village (Vernier)]][[Category:Voie:Rue du Village (Vernier)]]|D=[[:Category:664300140-Vernier village|664300140-Vernier village]][[Category:664300140-Vernier village]]|E=Equipement collectif|F=Avant 1919|G=3, pour 12.99 mètres.||I=46.2151960930026,6.08478616590487}}anc. maison Naville, mairie de Vernier dès 1973. Très grande maison de maître constr. en 1769-71 par un arch. inconnu, peut-être Jean-Jacques Matthey, pour le pasteur et bibliothécaire Antoine-Josué Diodati-Rilliet sur un domaine d’orig. médiévale qui comportait une maison haute. Architecture class. avec jeu de toitures suggérant quatre tours. En réalité, deux pavillons en retour d’aile côté jardin amorçant une vaste terrasse ter- minée par une demi-rotonde axiale. Fronton cintré côté cour, triangulaire côté jardin sur pilastres ioniques à clefs sculptées. Dès 1820, pensionnat du pasteur et pédagogue François Naville. Au XXe s., démol. des dépendances. Sur la terrasse, « La Bise », bronze d’Henri König, variante de la statue en pierre « La Brise » au quai Gustave-Ador (1941). A l’intérieur, élégant escalier d’apparat à rampe de ferronnerie.<ref>mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 892</ref>
{{Box-batiment|A=Rue du Village (Vernier) 9, 1214 Vernier|B=[https://www.google.com/maps/place/46.2151960930026,6.08478616590487 Google maps]|C=[[:Category:Voie:Rue du Village (Vernier)|Rue du Village (Vernier)]][[Category:Voie:Rue du Village (Vernier)]]|D=[[:Category:664300140-Vernier village|664300140-Vernier village]][[Category:664300140-Vernier village]]|E=Equipement collectif|F=Avant 1919|G=3, pour 12.99 mètres.||I=46.2151960930026,6.08478616590487}}anc. maison Naville, mairie de Vernier dès 1973. Très grande maison de maître constr. en 1769-71 par un arch. inconnu, peut-être Jean-Jacques Matthey, pour le pasteur et bibliothécaire Antoine-Josué Diodati-Rilliet sur un domaine d’orig. médiévale qui comportait une maison haute. Architecture class. avec jeu de toitures suggérant quatre tours. En réalité, deux pavillons en retour d’aile côté jardin amorçant une vaste terrasse ter- minée par une demi-rotonde axiale. Fronton cintré côté cour, triangulaire côté jardin sur pilastres ioniques à clefs sculptées. Dès 1820, pensionnat du pasteur et pédagogue François Naville. Au XXe s., démol. des dépendances. Sur la terrasse, « La Bise », bronze d’Henri König, variante de la statue en pierre « La Brise » au quai Gustave-Ador (1941). A l’intérieur, élégant escalier d’apparat à rampe de ferronnerie.<ref>mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 892</ref>


Château de Choully inscrit dans un vaste ensemble d'allées d'arbres, parterres et terrasses étagées au-dessus du vignoble ; sa grande taille et sa situation dominante, à remplacement d'une crête surplombant le paysage avoisinant en font un élément marquant du site. Ce château, qui est contemporain des grands hôtels particuliers élevés en ville de Genève (à la rue des Granges, rue Calvin, Grand'Rue et cour Saint-Pierre), s'inspire comme eux des modèles en vogue à la cour de Louis XVI (les plans sont probablement dus à un architecte français, peut-être J.-F. Blondel). Masse imposante, ordonnance régulière, harmonie des proportions, symétrie du plan, façades monumentales de neuf axes avec un avant-corps couronné d'un fronton, axe central marqué par l'élaboration de la composition et du décor : telles sont les caractéristiques des œuvres sobrement classiques de cette époque. A l'intérieur, escalier monumental; salon à boiseries sculptées ; boudoir Empire décoré en 1812 pour la venue de l'impératrice Joséphine.
Château construit en 1762 pour Antoine-Josué Diodati, pasteur et bibliothécaire de l'Académie. Lorsqu'en 1612, la famille Diodati acheta le domaine aux Lullin, il n'y avait sur les terres qu'une maison haute, occupée par des fermiers. Lors de l'aménagement de la campagne, le parc ne fut pas aménagé à la français, avec des parterres et des allées symétriques mais de façon irrégulière et "romantique".


(Source: Département des travaux publics et de l'énergie / Service des monuments et des sites. Répertoire des immeubles et objets classés. Chêne-Bourg / Genève : Georg, 1994, pp. 266-267)
[[File:05 Dec 2021 17-59-58.jpeg|thumb|none|400px|Décembre 2021, avec éclairages de Noël.]]
<ref>Objet classé du canton de Genève, MS-c198[https://ge.ch/sitg/geodata/SIPATRIMOINE/SI-EVI-OPS/EVI/edition/objets/2009-19704.htm]</ref>[[Category:Répertoire des immeubles et objets classés Genève]]


Cet édifice se distingue des autres maisons de campagne de la région genevoise élevées au XVIIIe, en général carrées et assez massives, par sa forme allongée et sa masse horizontale. Le plan est classique avec deux ailes en retour d'équerre flanquant le corps de logis. La façade principale est animée par le jeu des saillies et des retraits, par ce lui de la toiture et du fronton cintré comme par le décor de l'axe d'entrée avec son oculus, ses cordons et ses percements incurvés ornés de clés. La façade sur jardin est plus importante avec ses deux pavillons ainsi qu'un fronton qui reprend la forme de leur toiture; le décor de l'axe central est très élaboré avec une corniche cintrée, des pilastres jumelés à chapiteaux à l'étage, des mascarons et l'encadrement  à bossage de la porte. L'édifice a été restauré en 1971-1973 pour y installer la mairie.
(Source: Département des travaux publics et de l'énergie / Service des monuments et des sites. Répertoire des immeubles et objets classés. Chêne-Bourg / Genève : Georg, 1994, pp. 426-427)<ref>Objet classé du canton de Genève, MS-c198[https://ge.ch/sitg/geodata/SIPATRIMOINE/SI-EVI-OPS/EVI/edition/objets/2009-19704.htm]</ref>
[[Catégorie:Répertoire des immeubles et objets classés Genève]]
[[Catégorie:Guide artistique de la Suisse 4a]]
[[Catégorie:Guide artistique de la Suisse 4a]]
[[Catégorie:1771]]
[[Catégorie:1771]]
[[Catégorie:1973]]
[[Catégorie:1973]]
[[Catégorie:Mairie]]
[[Catégorie:Mairie]]

Dernière version du 6 janvier 2022 à 16:36

Rue du Village (Vernier) 9

Rue du Village (Vernier) 9, 1214 Vernier

Google maps
rue: Rue du Village (Vernier)
secteur : 664300140-Vernier village
type : Equipement collectif
construction : Avant 1919
étages[1] : 3, pour 12.99 mètres.
Carte
{{#multimaps: 46.2151960930026,6.08478616590487 | height=500px | zoom=18 | service=leaflet}}

anc. maison Naville, mairie de Vernier dès 1973. Très grande maison de maître constr. en 1769-71 par un arch. inconnu, peut-être Jean-Jacques Matthey, pour le pasteur et bibliothécaire Antoine-Josué Diodati-Rilliet sur un domaine d’orig. médiévale qui comportait une maison haute. Architecture class. avec jeu de toitures suggérant quatre tours. En réalité, deux pavillons en retour d’aile côté jardin amorçant une vaste terrasse ter- minée par une demi-rotonde axiale. Fronton cintré côté cour, triangulaire côté jardin sur pilastres ioniques à clefs sculptées. Dès 1820, pensionnat du pasteur et pédagogue François Naville. Au XXe s., démol. des dépendances. Sur la terrasse, « La Bise », bronze d’Henri König, variante de la statue en pierre « La Brise » au quai Gustave-Ador (1941). A l’intérieur, élégant escalier d’apparat à rampe de ferronnerie.[2]

Château construit en 1762 pour Antoine-Josué Diodati, pasteur et bibliothécaire de l'Académie. Lorsqu'en 1612, la famille Diodati acheta le domaine aux Lullin, il n'y avait sur les terres qu'une maison haute, occupée par des fermiers. Lors de l'aménagement de la campagne, le parc ne fut pas aménagé à la français, avec des parterres et des allées symétriques mais de façon irrégulière et "romantique".

Décembre 2021, avec éclairages de Noël.

Cet édifice se distingue des autres maisons de campagne de la région genevoise élevées au XVIIIe, en général carrées et assez massives, par sa forme allongée et sa masse horizontale. Le plan est classique avec deux ailes en retour d'équerre flanquant le corps de logis. La façade principale est animée par le jeu des saillies et des retraits, par ce lui de la toiture et du fronton cintré comme par le décor de l'axe d'entrée avec son oculus, ses cordons et ses percements incurvés ornés de clés. La façade sur jardin est plus importante avec ses deux pavillons ainsi qu'un fronton qui reprend la forme de leur toiture; le décor de l'axe central est très élaboré avec une corniche cintrée, des pilastres jumelés à chapiteaux à l'étage, des mascarons et l'encadrement à bossage de la porte. L'édifice a été restauré en 1971-1973 pour y installer la mairie.

(Source: Département des travaux publics et de l'énergie / Service des monuments et des sites. Répertoire des immeubles et objets classés. Chêne-Bourg / Genève : Georg, 1994, pp. 426-427)[3]

  1. ↑ Données fournies en opendata par le site SITG
  2. ↑ mentionné dans le Guide artistique de la Suisse, Tome 4a, établi par la Société d'histoire de l'art en Suisse, page 892
  3. ↑ Objet classé du canton de Genève, MS-c198[1]
Récupérée de "https://temp.geneve-archi.ch/index.php?title=Rue_du_Village_(Vernier)_9&oldid=52576"