Chemin des Chaumets 19
Chemin des Chaumets 19
Chemin des Chaumets 19, 1239 Collex | |
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Google maps | |
rue: | Chemin des Chaumets |
secteur : | 661500050-Collex |
type : | Equipement collectif |
construction : | 0 |
étages[1] : | 0, pour 31.36 mètres. |
Carte | |
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Chemin des Chaumets 19
Chemin des Chaumets 21, 1239 Collex | |
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Google maps | |
rue: | Chemin des Chaumets |
secteur : | 661500050-Collex |
type : | Habitation |
construction : | Avant 1919 |
étages[2] : | 2, pour 11.69 mètres. |
Carte | |
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église cath. St-Clément constr. en 1869-71 sur des plans de Jean-Henri Magnin, à la place de l’anc. église St-Georges, peut-être d’orig. romane, démolie en 1859. Nef et chœur néogoth., haut clocher de près de 40 m. A l’intérieur, tribune et trois autels néogoth. sculptés par des Tessinois. Vitraux de l’atelier Enneveux et Bonnet v. 1900. Cure de 1838-1839 (au numéro 21)[3]
Ancien presbytère, Chemin des Chaumets 21
Placés au carrefour formé par le coude extérieur du chemin des Chaumets et l’allée menant aux bâtiments de la grande ferme dépendant autrefois du château de Collex, se dresse une maison d’habitation construite peu avant 1847 et, adossé à son angle nord, une annexe qui la touche.
Couvert par un toit en bâtière, cette maison, en fait l’ancien presbytère de l’église catholique située un peu plus bas, compte trois niveaux : un rez-de-chaussée, un étage carré et un autre sous-toit. A la manière des maisons néoclassiques construites sous la Restauration, elle s’organise de façon symétriques en trois travées égales. Par contre, les murs de pignons divergent. Tandis que celui nord-est n’est percé que de trois fenêtres (dont une postiche), celui du sud-ouest compte quant à lui cinq ouvertures. Parmi celles-ci se trouve l’une des deux portes d’entrées : celle qui donne sur un portail et une haie bordant l’allée menant à la ferme. Quant la seconde porte, elle est percée au centre de la belle façade tournée au sud-est qui s’ouvre sur un jardin d’agrément embelli de parterres dessinés en buis, et ensuite sur l’église. Les encadrements de des baies de cette maison, comme ses chaînes d’angle d’ailleurs, sont en pierre de roche. Couvert lui aussi par un toit en bâtière, le second bâtiment est beaucoup plus fruste. Il est percé seulement de quatre ouvertures : au sud-ouest, du côté de la ferme du château, par une porte qui ouvre sur un niveau partiellement encavé et par une fenêtre en abat-jour ; et à l’opposé, nord-est, par une large porte à deux battants à droite et par une petite fenêtre en haut à gauche. A voir sa maçonnerie (pierres roulées et blocs de roche aux chaîne d’angles), cette construction doit remonter également à la Restauration, et devait primitivement servir de garde-manger. Mais, en 1909, celui-ci est converti en hangar pour les pompes incendie : c’est la raison de la grande porte à deux battants ; de là aussi les pattes métalliques fichée sur sa façade nord-est qui servait à faire sécher les tuyaux des pompes.
En bon état de conservation, ces deux bâtiments, malgré leur changement d’affectation, témoignent de l’histoire religieuse et communale de Collex : aussi sont-ils nécessaires à la cohérence et la compréhension de ce lieu sensible, derrière l’église et à l’entrée de l’allée menant à la ferme du château.[4]